jeudi 31 janvier 2013

On a lu...

MARIO RAMOS


Biographie

Je suis né à Bruxelles, en 1958, de mère belge et de père portugais.
Mon enfance est rythmée par les séjours chez ma grand-mère, à l’orée du bois, et les vacances au soleil du Portugal.

Comme tous les enfants, je dessinais. Je n’ai tout simplement jamais arrêté. Le dessin m’a toujours aidé à vivre. Très tôt, je suis fasciné par tout ce qu'on peut transmettre par un petit dessin.
Chez nous, on n’avait pas la télévision.
Je me rappelle des albums de Tintin et des films de Charlie Chaplin.

Etudes supérieures de communication graphique. J’ouvre les yeux sur le monde du graphisme et de l’image qui envahit notre société. Je découvre les fabuleux dessins de Saul Steinberg (le père de tous les dessinateurs), et de Tomi Ungerer.
On s’inscrit toujours dans une continuité.

En 1983 je commence à gagner ma vie comme dessinateur.
J’ai dû un peu m’accrocher mais assez vite, je réussis à faire passer quelques belles idées. Le reste a suivi.
Je publie deux livres chez un petit éditeur qui fait faillite. Ça calme mes envies d’édition.
Je réalise de nombreuses affiches, dessins de presse, couvertures, dessins de pub, un peu tout ce qu’on me propose.
J’étais curieux. Tout m’intéressait.

Vers 91, avec la crise, les clients deviennent frileux. De toute façon, je commençais à me lasser de la publicité (que j’ai arrêtée définitivement), ça n’était plus drôle du tout : les meilleures idées restaient dans les cartons. Je suis donc revenu vers les livres.

Je suis allé voir « Pastel », le bureau belge de l’éditeur qui me faisait rêver : « l’école des loisirs ». Ils m’ont fait confiance et ça m’a permis de développer mon univers. J’ai commencé par illustrer des textes mais ce que je voulais, c'était raconter mes histoires.

En 1995, sort mon premier livre (texte et dessins) :
« Le monde à l’envers ».
Depuis, je n’ai plus arrêté, et le livre pour enfants est devenu mon activité principale.

Un bon livre c’est d’abord une bonne histoire.
Le texte et les dessins sont intimement liés, les deux racontent l’histoire. Sans oublier l’humour (la politesse du désespoir).
Je recherche la simplicité (qui demande parfois beaucoup de travail).
L’album pour enfants parle aussi aux adultes, d’où l’importance des différents niveaux de lecture. De toute façon, un enfant comprend toujours beaucoup plus que ce qu’on croit.

Il faut être très humble par rapport à la création. On attrape des idées qui sont là, autour de nous. Elles ne font que nous traverser pour atterrir sur la feuille blanche.
Notre travail, c’est de rendre cela visible. C’est une façon de communiquer.
Avec un crayon et du papier, tout est possible. C’est magique !




...à voix haute

 






 des livres à emprunter à la bibliothèque ou apporter par des familles.
On s'est régalé !


Bientôt dans nos bacs
 


mardi 29 janvier 2013

En février, la bibliothèque donne la parole aux femmes

"Je suis là debout. Je chante de même.  Pour cette terre, comme si la terre chantait avec ma voix. Si j’étais la voix de la terre. Mais chanterais-je toute la nuit, et tout le jour,  combien plus se chante elle-même la terre !  Dans la voix de l’oiseau,  La lumière du vent,  la moindre de ces herbes – qui germe ou qui fleurit – chaque grain de poussière qui danse...  Et le poème n’en finit pas..."

Extrait de poème de Marcelle Delpastre

***

Au coeur de l'hiver, nous donnons la parole aux femmes,
plusieurs rendez vous pour se réchauffer en ce mois de février :




CONCERT
- Le jeudi 14 février à 20h30 petite formule pour un concert de Mélisa Mallié "Entre deux mondes"






écoutez là sur son my space ICI





RENCONTRES-LECTURES
- Le samedi 16 février à 15h30, la bibliothèque accueille Stéphanie Polack pour une rencontre autour de son dernier roman "Comme un frère"
 Photo Francesca Montovani

"Stéphanie Polack est née en 1977. Elle a publié en 2007 un premier roman, Route royale, où elle racontait l'histoire de Constance une jeune femme qui sortait de prison. En 2012 elle publie Comme un frère, un récit qui retrace la vie de Jacques Fesch condamné à mort en 1954. Jacques Fesch était l'oncle de Stéphanie Polack. Fascinée par cet homme qu'elle n'a jamais connu elle se penche sur son destin tragique de braqueur qui tue un policier et de prisonnier converti au catholicisme. Assassin froid pour la justice, saint pour l'église, il sera condamné à mort et guillotiné à 27 ans. " (Source France Inter)

Bibliographie : Route royale (2007), Comme un frère (2012)

Lauréate 2012, Prix gironde Nouvelles écritures
Elle en parle ICI


d'autres rendez vous à venir ne perdez pas le fil

lundi 28 janvier 2013

Hommage à Mario Ramos

Un auteur illustrateur qui aura forcément marqué la littérature jeunesse, Mario Ramos a quitté ce monde en cette fin d'année 2012. Un "goûtes nos contes et histoires" lui sera dédié ce mercredi 30 janvier. Fan de Mario Ramos, apportez vos albums pour que nous puissions tous les lire et ensemble lui dire "Au revoir"


découvrez tout ses albums en cliquant sur l'image


Le fond d'écran de ce blog est une de ses illustrations en remerciement pour toutes  ses histoires qu'il nous a donné

Il est encore temps de vous souhaiter


Une très bonne année 2013
Profitez en pour mettre la culture en vrac,
 La lecture dans tous vos rendez-vous,
Voir des spectacles, rencontrez des auteurs...
 
Allez dans votre bibliothèque, seul-e ou entre ami-e-s
lisez, lisez, lisez
c'est bon pour la santé